Premier bilan de la semaine de mobilisation dans le secteur public

Ce matin, environ 10.000 personnes se sont rassemblées à Bruxelles. Toutes représentantes ou issues du secteur du non marchand, et plus particulièrement des soins de santé. Les syndicats réunis en front commun ont dénoncé des conditions de travail de plus en plus pénibles et la pénurie de personnel. On fait le point sur les revendications avec Sandrine Pierlot, permanente syndicale CNE.

Le 8 mars, c'est la journée internationale de lutte pour les droits des femmes. A Namur, une grève générale et une manifestation seront organisées. Et pour porter leurs revendications, les participantes se préparent à l'avance. Des militantes de tout âge se sont données rendez-vous à Philippeville pour créer des pancartes aux slogans impactants. Et vous allez le voir, ces revendications féministes sont portées par de jeunes adolescentes inspirantes.

7 magasins de l'enseigne Intermarché by Mestdagh sont restés fermés ce jeudi en région namuroise. C'était le cas notamment à Bouge, Belgrade, Jambes, Éghezée, ou encore à Jemeppe-sur-Sambre. Le personnel est parti en grève suite à une nouvelle réunion entre les représentants du personnel et la direction à propos de l'avenir des magasins qui ont été récemment repris par l'enseigne Intermarché. Ces magasins resteront fermés également ce vendredi, et il se pourrait que le mouvement continue au finish...

Des factures énergétiques qui explosent, des coûts en constante augmentation, et pour certaines familles, il faut faire le choix entre se soigner et manger... C'en est trop pour le PTB. Le parti d'extrême gauche organise depuis quelques semaines les "vendredis de la colère". Des actions sont mises sur pied dans différentes villes de Belgique pour montrer sa colère, et mettre la pression sur les gouvernements pour agir face à cette crise. Le PTB était à Namur vendredi soir avec une action organisée au rond-point de la Confluence, en face du Parlement de Wallonie.

Si vous habitez les communes de Namur, Floreffe, La Bruyère, ou encore Gembloux, vous n'avez probablement pas reçu votre courrier ce jeudi. C'est normal... Le personnel du centre du tri de BPost du Grand Namur est entré en grève. C'est une première depuis l'installation de BPost dans ses installations de Belgrade. En cause: les projets de la direction de supprimer une partie des tournées, et de les distribuer au personnel restant, ce qui va entraîner une surcharge de travail, mais aussi la volonté de redistribuer les territoires, autrement dit les tournées des facteurs. Le personnel et les syndicats ne comprennent pas. La grève va durer jusqu'à mardi, au moins... 

Un plongeon pour demander des eaux plus propres, c'est l'objectif du Big Jump. À travers toute l'Europe des citoyens se mobilisent. Ils souhaitent que la directive-cadre sur l' eau soit mieux appliquée.C'est sur la plage du Flow à Jambes qu'une trentaine de nageurs ont bravé les eaux toujours troubles de la Meuse.

Hier et pour la 25ème fois, le 1er mai a réuni affiliés, délégués et permanents du syndicat socialiste FGTB, à Namur. Le bonheur de se retrouver en présentiel pour cette fête des travailleurs n'a pas fait oublier les combats à mener. Notamment sur le pouvoir d'achat.

"Tout augmente mais pas nos salaires !" C'est le cri du coeur de centaines de travailleurs qui se sont mobilisés à l'appel du front commun syndical. Ils réclament la révision de la norme salariale afin de récupérer un pouvoir d'achat décent.

Le syndicat CSC menait une action à différents points de la ville, ce matin. Une action nommée "t'as pas de PC, t'es bloqué" qui dénonce la fracture numérique qui s'est agrandie avec la crise sanitaire. Il est vrai que la course au numérique s'est sensiblement accéléré depuis deux ans. Avec, comme conséquence, selon le syndicat, des personnes laissées sur le carreau du data. 

"Touche pas à mes ovaires", "Je ne raserai ni les murs ni ma chatte", ou encore "Mon corps, c'est mon choix",... des slogans forts et percutants, il y en avait plus d'un à une manifestation organisée ce 8 mars à Namur à l'occasion de la Journée internationale pour les droits des femmes. Le rendez-vous était donné sur la place d'Armes, puis le cortège s'est déplacé dans les rues de Namur pour prononcer plusieurs discours à destination du public. Les manifestantes et manifestants réclament un meilleur respect des droits liés aux femmes, et un meilleur équilibre hommes-femmes dans la société. 

Ils étaient une centaine hier en fin d'après-midi à s'être rassemblés sur la Place d'Armes à Namur afin de manifester leur soutien à l'Ukraine. Une initiative de quelques citoyens relayée sur les réseaux sociaux. Soutien aux Ukrainiens donc mais également envers les sanctions adoptées à l'encontre de la Russie.